Transports en Arménie

A l’arrivée : transfert de l’aéroport de Zvartnotz vers Erevan

Les taxis sont bon marché, la durée jusqu’au centre-ville est de 30 mn pour 2600 AMD (5 €). Depuis mai 2017 un service de navettes en autocar est mis à la disposition des voyageurs de l’aéroport au centre-ville d’Erevan et dans le sens inverse à 300 drams (60 centimes d’euros). Erevan dispose d’un réseau de bus, de minibus « marshrutni ». Compter 100 AMD pour un déplacement en bus, autour de 100 AMD (18 centimes d’euro) en marshrutni et 50 AMD pour un déplacement en trolleybus.
La capitale dispose aussi d’un métro comptant une seule ligne. Très propre et agréable, il fonctionne de 6h30 à 23h. Le ticket (aller simple) coûte 100 AMD (18 centimes d’euros).
Les 2 principales gares routières d’Erevan sont la « Centrale » sur l’avenue Amiral-Isahakov et celle de « Barekamoutioun ». Beaucoup de bus et minibus font aussi halte à la gare ferroviaire et s’arrêtent aussi ailleurs en ville… Pour vous assurer du lieu de départ et des horaires, renseignez vous à la gare routière centrale ou dans une agence de voyage. Pour information, ceux qui arriveraient au milieu de la nuit à la gare routière centrale seront intéressés de savoir qu’on y trouve un dortoir (très) basique, mais (très) bon marché, avec douche. La plupart des départs ont lieu le matin entre 7h et 10h, sauf pour les principales destinations, avec des départs en moyenne toutes les heures jusqu’à 17h ou 18h. Les destinations les plus proches comme Etchmiadzine et Garni sont desservies toutes les 10 à 50 minutes, avec des retours jusque vers 20h30 ou 22h. Départs toutes les 20 minutes pour Gyumri.

Les liaisons internationales desservent Tbilissi (la capitale géorgienne) tous les jours. De nombreux minibus font régulièrement le trajet entre les 2 capitales, depuis les gares routières de Tbilissi ou d’Erevan, le prix est raisonnable et la durée est d’environ 5 heures. Istanbul une fois par semaine (un bon 40 heures de voyage via la Géorgie), généralement le samedi, et Téhéran, la capitale iranienne (28 à 34 heures, via Tabriz) tous les jours sauf le vendredi – renseignez-vous au préalable.
Il en coûte environ 20-28 € pour Tbilissi, 50-60 € pour Istanbul et 35 € pour Téhéran. Il est même possible de rejoindre Moscou en 3 jours (65 €) ! Attention aux formalités d’entrée en Russie et en l’Iran. Dans tous les cas, Il faut régler les problèmes de visa avant de partir.

Taxis longue distance
Intermédiaires entre les marshrutni et la voiture, les taxis permettent de se rendre d’un bout à l’autre du pays et jusqu’en Géorgie à des tarifs abordables.
On paye le prix demandé (qu’on peut faire réduire de 10 à 20 %) en fonction de la destination choisie et on partage entre le nombre de passagers (jusqu’à 4), soit au kilomètre si l’on veut faire un circuit. Après une prise en charge forfaitaire (plusieurs centaines de drams), compter 70 à 200 AMD le kilomètre.
C’est l’option la plus intéressante pour visiter des sites dispersés sans devoir faire chaque fois (et dans chaque sens) plusieurs kilomètres à pied depuis l’arrêt de bus… Il y a aussi la version taxi collectif, qui ne part que lorsque c’est plein. On en trouve à plusieurs endroits à Erevan. Ces taxis collectifs servent seulement les départs hors Erevan. Il existe différentes applications de taxi VTC qui vous facilitent les transports. Vous ne serez ni trompé , ni abusé , et à l’instar des services équivalents en Europe le prix de votre trajet sera indiqué d’avance. L’application la plus répandue c’est GGTaxi où vous pourrez choisir la catégorie de la voiture et le choix de climatisation pour l’été à coût légèrement supérieur. Le prix de base d’un trajet dans Erevan est de 600 dram (environs 1,20) et pour une voiture supérieure 800 dram ( environs 1,50 ). Néanmoins, un numéro de téléphone local est nécessaire que vous pouvez vous procurer à quelques euros et en 3 minutes à votre arrivée à l’aéroport de Zvartnots, sinon en ville.

Voiture : il est conseillé de faire appel aux services d’un chauffeur-guide local.
Sinon, il est toujours possible de louer et conduire un véhicule (sans chauffeur). Attention, il n’est pas toujours facile de conduire en Arménie pour les personnes pas habituées à la conduite dans les pays étrangers : faiblesse de la signalisation, parfois rarement indiquée dans l’alphabet latin… Si l’état des axes principaux est correct, celui des axes secondaires l’est moins : des nids-de-poule, du bétail se promenant souvent en liberté sur le bas-côté, des vieilles Lada et une conduite pas toujours académique dans les villages et à leur alentour. Toutefois, le trafic n’est pas très dense en dehors d’Erevan. On trouve des stations-service un peu partout, où l’on paye en liquide. Ne vous trompez pas : beaucoup sont spécialisés dans le gaz, un carburant de plus en plus utilisé en Arménie (par les bus, entre autres). Sur la route, les policiers auraient plutôt comme consigne d’être tolérants avec les étrangers au volant… mais attention à respecter les consignes de la circulation. Les frontières avec l’Azerbaïdjan et la Turquie sont fermées en raison du conflit à propos du Haut-Karabagh.
Train : la gare principale d’Erevan, sur la place Sassountsi David, est située à 2,5 km de la place de la République, sur l’avenue Tigran Mets, près de la station de métro du même nom. Trains pour Armavir et Araks (à l’ouest du pays) 300-600AMD, Gyumri et Yerashkavan (au nord-ouest) 2500AMD. De la gare d’Arabkir, on peut rejoindre Charentsavan et Hrazdan ou Sevan et Shorja. Une liaison par jour sur chaque ligne. Renseignez-vous pour plus de précisions. Le train permet aussi de rejoindre Tbilissi en Géorgie. Environ 12 à 15 heures de trajet. La distance entre les deux capitales n’est que de 300 km, mais le train traverse des régions montagneuses du Caucase. Couchette possible. Attention : passage de la douane en pleine nuit !
Un autre train dessert Batoumi, sur la côte géorgienne de la mer Noire, selon les mêmes fréquences (20h de trajet environ). De là, ferry possible vers l’Ukraine et la Turquie.

Vélo : attention ça grimpe ! Montagnes et climat extrême en été et en hiver dans certaines régions.
Sur les grands axes, vous pouvez rencontrer une circulation dense de camions arméniens, géorgiens et iraniens qui peuvent couper entre les virages…Néanmoins dans la capitale il existe des pistes cyclable.

Auto-stop : Les véhicules s’arrêtent assez facilement..

L’Alphabet : indications des directions

Sur les grands axes (surtout vers les sites et monuments) souvent les panneaux sont en latin et arménien, de plus la population apporte aide et conseil volontiers. Il est possible également de télécharger une carte de navigateur gratuitement pour android : « map factor navigation » et télécharger Arménie.